Léa Montégut PCSI-PC* (2012-2014), Lucile Vigué PCSI-PC* (2013-2015) et Marie Perrin PCSI-PC (2016-20218) ont reçu des prix nationaux et internationaux pour leur travaux de recherche.

• Prix de thèse Oberling-Haguenau Fondation ARC  15 avril 2025 pour  Léa Montegut, diplômée de l’École Polytechnique et doctorante à Gustave Roussy (Villejuif). Elle se distingue par un parcours riche d’expériences à l’international et en France : après un stage de recherche à l’Université de Columbia à New York, elle a rejoint Polytechnique à Montréal en tant qu’étudiante en maîtrise de recherche. Elle a effectué ensuite sa thèse au Centre de Recherche des Cordeliers et à Gustave Roussy lors de laquelle elle a identifié une protéine métabolique clé dans le développement et le traitement du cancer. Depuis janvier 2025, elle fait un post-doctorat à l’Icahn School of Medicine at Mount Sinai (New York, Etats-Unis), où elle s’intéresse aux liens entre le vieillissement du compartiment myéloïde et le cancer.

           www.fondation-arc.org/actualites/la-fondation-arc-recompense-six-chercheurs-dexception

• Après le prix de thèse L'Oréal-Unesco en 2022, Lucile Vigué (X2015), encadrée par Olivier Tenaillon (Institut Cochin), est récompensée dans le domaine de la microbiologie en recevant le prix solennel de thèse de la Chancellerie des universités de Paris le 3 décembre 2024. Elle a étudié la diversité d’Escherichia coli en analysant 80 000 génomes, un travail fondamental pour la lutte contre les résistances bactériennes.

           www.sorbonne.fr/wp-content/uploads/livret_Prix_2024.pdf

• Le 18 juin 2025, Marie Perrin (ENS Saclay (voie dossier) 2018-2021) a été distinguée dans la catégorie «Bâtisseurs du monde», pour le prix des jeunes innovateurs de l'office des brevets européens. La chimiste franco-américaine s’attaque à un enjeu géopolitique majeur : le recyclage des terres rares. Essentiels aux technologies modernes, des smartphones aux éoliennes, ces minerais sont extraits dans des conditions néfastes pour l’environnement, notamment en Chine, qui concentre l’essentiel de leur production et contrôle les chaînes d’approvisionnement. Grâce à une méthode plus propre et plus ciblée, la chercheuse parvient à isoler des métaux irremplaçables comme l’europium, présent par exemple dans les ampoules basse consommation.

            https://www.epo.org/fr/news-events/press-centre/press-release/2025/1359859

Elles ont osé les sciences... Et vous ?

<<< voir article sur "Camp scientifique pour les lycéennes ayant choisi la spécialité physique (1re et Tle)"